eNews - novembre 2015    

Soci�t� anthroposophique au Canada 

   
Congr�s
2016
Comment utiliser l'argent pour faire un monde meilleur
 


An ongoing study group formed to explore innovative ideas around money and economics. The focus will be mostly on ideas arising from the work of Rudolf Steiner and anthroposophy. Ongoing at Hesperus in Thornhill. 
 
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Ruth Manson (ON)
octobre, date inconnue


Mot de L'Editeur 
 
L'eNews para�t 10 fois par an � l'intention des membres de la Soci�t� anthroposophique au Canada. Veuillez faire parvenir toute correspondance � l'editeur.
 
Les anciens num�ros sont disponibles dans les Archives eNews. Cliquez sur l'onglet qui se trouve dans la marge du site des membres

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Soci�t� anthroposophique au Canada
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877-892-3656



Membres du Conseil  

  President 
  Secr�taire 
Douglas Wylie (ON) 
  Tr�sorier 
John Bach (BC)

Secr�taire g�n�ral

 �cole
 sup�rieure de science de l'esprit
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Mot de la Pr�sidente
Salutations chaleureuses � tous nos membres.
 
Du 10 au 12 octobre dernier, le conseil a tenu sa r�union de travail � Ottawa. Nous avons dormi � la r�sidence du campus de la Cit� coll�giale, l'endroit o� se tiendra le grand congr�s de 2016 : � la Rencontre de notre humanit�. Nous avons �t� heureux de pouvoir faire l'exp�rience ce lieu en vue de l'�v�nement d'ao�t 2016. L'endroit nous a enthousiasm�s.
            Qu'est-ce qui se passe dans le monde qui nous entoure? Qu'est-ce qui se passe actuellement ici au Canada? Que voyons-nous vivre dans la Soci�t� anthroposophique? Que demande-t-on de nous? Comment faire pour ne plus �tre simplement un � organe de perception � mais pour devenir un v�ritable agent de transformation?
Ces questions ont servi de point de d�part pour un exercice artistique qui a su r�v�ler bien des choses sur notre mani�re de travailler ensemble en tant que conseil et sur les capacit�s que nous avons encore � d�velopper. Il a fallu que nous sachions l�cher prise de l'ordre du jour pr�vu, nous �veiller � ce qui vivait dans le moment m�me et � ce qui �tait en train d'�merger de notre rencontre ensemble. Il fallait accepter de nous trouver dans un espace o� � il �tait impossible de savoir � et o� il fallait �tre pr�t � renoncer � notre propre id�e de ce qui devait se passer pendant la rencontre pour permettre � � l'ensemble � d'�merger.
Nous avons d�couvert que lorsque nous arrivions � travailler de cette mani�re, nous vivions comme dans un �tat d'inspiration dont les r�sultats impr�gnaient toute la rencontre. Et nous avons pu constater au cours de notre r�union que cette attitude nous permettait de passer plus efficacement � travers notre ordre du jour.
Nous souhaitions partager cette exp�rience avec vous pour vous fournir une imagination de ce qu'est notre conseil, une image de ce qu'on peut appeler � une direction d�termin�e par tous �, qui constitue une fa�on diff�rente de travailler ensemble. Il s'agit d'une collaboration qui est fa�onn�e � partir du moment m�me, et qui permet que ce qui �merge parmi les gens pr�sents � vive r�ellement. � C'est un reflet fid�le de ce dont nous avons besoin � notre �poque actuelle.
C'est aussi un reflet du changement dans l'�nonc� du But de la Soci�t� anthroposophique. Cette phrase d'intention, que nous avons r�ussi � formuler ensemble, est donc celle que nous pr�senterons � Industrie Canada et qui remplacera dans nos r�glements l'ancien �nonc� de but:
� Le but de la Soci�t� anthroposophique au Canada est de promouvoir la vie de l'�me et de favoriser une v�ritable compr�hension spirituelle du monde, aussi bien chez l'individu qu'au niveau de la culture de l'humanit�, en nous inspirant du chemin de connaissance indiqu� par Rudolf Steiner. �
Au cours de notre fin de semaine de travail, nous avons consacr� une journ�e enti�re � nous entretenir avec le groupe de planification du congr�s de 2016. Ce groupe �largi comprend des individus qui se sont engag�s � porter ce projet d'envergure. Nous sommes tr�s reconnaissants envers cet ensemble de b�n�voles qui ont choisi de donner de leur temps, de leur �nergie, et de leurs comp�tences dans leurs domaines respectifs pour faire de cet �v�nement un succ�s.
Nous sommes depuis un certain temps � la recherche d'un nouveau tr�sorier pour le conseil, �tant donn� que le mandat de Doug Wylie terminera en 2016. Notre fa�on de mener ces recherches a �t� de rencontrer personnellement des candidats potentiels, d'entrer en conversation avec ces individus et de les faire participer � notre travail d'�quipe pour voir s'ils se sentaient � l'aise avec notre mani�re de travailler en coll�gialit�. John Glanzer, de Calgary, est venu nous rencontrer � Ottawa, et nous sommes heureux d'annoncer que John a accept� qu'on demande aux membres de le confirmer comme tr�sorier lors de notre AGA du 21 mai 2016 � Montr�al.
D'autres sujets de travail dont vous entendrez parler davantage dans les prochains mois : le d�m�nagement de notre biblioth�que centrale dans un espace plus r�duit � Hesperus; le site internet de la Soci�t� anthroposophique au Canada; l'interaction du conseil avec les membres; et plusieurs questions soulev�es lors de la derni�re AGA.
� tous, nous souhaitons un chaleureux temps de l'avent, et nous serons tr�s heureux de vous rencontrer en personne lorsque l'occasion se pr�sentera.
 
Pour le conseil,
Dorothy LeBaron.


� la rencontre de notre humanit� - Ottawa, �t� 2016 
Propos recueillis par Michel Dongois

Le congr�s � la rencontre de notre humanit� : De la connaissance � l'action consciente se d�roulera � Ottawa, du 7 au 14 ao�t 2016. Entretien avec Arie van Ameringen, secr�taire g�n�ral de la Soci�t� anthroposophique au Canada, qui en est l'id�ateur.
 
Le congr�s a un triple objectif, selon vous. Lesquels?
 
D'abord resserrer des liens plut�t distendus entre la Soci�t� anthroposophique et les diverses initiatives. Puis constater l'accomplissement de pr�s d'un si�cle d'anthroposophie; enfin et surtout, pr�parer l'avenir. Comment vivre l'impulsion anthroposophique dans la vie pratique? Peut-on d�couvrir ensemble des r�ponses que ne fournit plus la tradition? Comment humaniser (spiritualiser) nos domaines de travail quotidien ?
 
Ces questions participent au travail de l'�volution de l'�tre humain en vue d'entrer en relation avec le monde spirituel. La capacit� de rejoindre l'autre jusque dans sa souffrance appartient certes � la 6e �poque, mais en cultivant une vie int�rieure riche, je peux d�j� m'y pr�parer. Si je me transforme moi-m�me, je peux mieux aider l'autre, en commen�ant par l'accepter comme il est. Rudolf Steiner en parle dans les conf�rences IV et V du cycle Du sympt�me � la r�alit� dans l'histoire moderne. (GA 185). Il y mentionne qu'� l'�poque de l'�me de conscience, toute la vie doit �tre impr�gn�e des id�es qui �manent uniquement du monde spirituel.
 
Qu'exige l'�poque micha�lique qui est la n�tre? 
 

Individualit� et conflit
R�v�ler les myst�res cach�s du soi et de l'autre � notre �poque!
Elizabeth Carmack

Le soir du 24 juillet 2015, je me suis rendue au local du Rudolf Steiner Centre � Vancouver pour �couter Bodo von Plato parler sur le th�me : Philosophie, Anthroposophie et Vie quotidienne. Le lendemain matin, on nous a demand� de donner une interpr�tation libre de ce que la conf�rence de la veille avait signifi� pour nous personnellement. Ma contribution lors de cette rencontre a capt� le processus de transformation int�rieure �labor�e lors de la conf�rence, et bien qu'exprim�e � l'origine sous forme d'id�es spontan�es, elle sera formul�e ici de mani�re plus complexe pour r�pondre aux exigences d'un texte �crit en ce qui concerne la clart� intellectuelle. Lorsqu'on m'a demand� de pr�parer un r�sum� pour para�tre dans ce bulletin, j'ai choisi de donner une interpr�tation personnelle d�taill�e de la conf�rence de Bodo von Plato. Ce texte traduit assez fid�lement ma compr�hension de la conf�rence et veut rester fid�le aussi � mon sens de la valeur des id�es pr�sent�es pour notre �poque.
 
R�sum�
�  R�v�ler les myst�res cach�s du soi personnel demande la pr�sence de l'autre. Comment le secret du soi se r�v�le-t-il? Il nous arrive souvent de d�velopper un sens de notre existence en tant qu'individu � travers l'exp�rience de la mani�re dont nous sommes diff�rents des autres. Nous sentant isol�s, ostracis�s, sans appartenance � quoi que ce soit ou �cras�s par les contradictions et incoh�rences de notre propre nature, nous nous mettons � forger les conditions particuli�res de notre existence personnelle. Des conflits inattendus peuvent mener � la catastrophe, mais ils peuvent �galement apporter une grande clart�. Si nous nous attendons � ce que la justice r�gne partout, nous nous rendons compte que le monde est rempli d'injustice, mais nous pouvons �galement nous rendre compte du bonheur que la vie peut nous offrir. M�me si mon sens de la v�rit� peut �tre s�rieusement compromis par le monde et par les autres, c'est en effet quand ma r�alit� int�rieure commence � diverger de tout ce que j'ai connu jusqu'ici que je fais l'exp�rience de mon individualit� comme �tant l'essence m�me de mon �tre. � - Elizabeth Carmack
 
Le noyau de l'individu en tant qu'identit� �mergente unique est constamment en train de se former. Ironiquement, mon sens de moi-m�me d�pend souvent de mon exp�rience d'�tre diff�rente des autres. Continuer
�v�nements Prochains
 
IMAGINATION AND COURAGE an evening of Eurythmy: Saturday December 12, 7:30pm. Christian Community, Thornhill.
Poster

Pr�avis 2016 - GOETHEANUM
 

Anthroposophy Worldwide  #11
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