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Canada, CSTC et surveillance globaleLe CSTC se sert des ambassades pour espionner, selon Der Spiegel La Presse Canadienne 29/10/2013 - Une porte-parole du Centre de la sécurité des télécommunications (CSTC), Lauri Sullivan, a déclaré qu'aucun commentaire ne serait fait sur les «activités de collecte de renseignement à l'étranger ou les capacités» de l'agence. Le magazine allemand Der Spiegel a rapporté que le Canada se servait des bureaux de ses ambassades pour effectuer de la surveillance, le  tout de connivence avec ses principaux alliés, soit les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie. Cette révélation - d'abord mise au jour par le blogueur Bill Robinson, qui observe de près les faits et gestes du CSTC -, survient alors le Nouveau Parti démocratique a tenté, en vain, d'obtenir le soutien de la Chambre des communes pour créer un comité parlementaire qui serait chargé de surveiller les activités de l'agence du renseignement. Lire plus Commentaire signé Paul Heinbecker, ancien ambassadeur et représentant permanent du Canada auprès des Nations UniesThe Globe and Mail 29/10/2013 - Peu de choses peuvent mettre un chef de gouvernement dans l'eau chaude auprès de partenaires internationaux importants plus rapidement que de se faire attraper à intercepter leur courrier, littéralement ou par voie électronique, comme peuvent en témoigner à la fois le président Obama et le Premier ministre Harper. De même,  peu de choses peuvent être aussi séduisantes que le renseignement pour les représentants du gouvernement, et peu de choses plus politiquement risquées. Ce que le gouvernement peut faire avec la technologie ne devrait pas dicter ce qu'il va faire politiquement; une capacité non liée à une stratégie politique globale bien gérée peut conduire à des erreurs de jugement qui ont des conséquences graves et profondes. Lire plusWesley Wark: Op-Ed: Poursuite en justice pour espionnage secretLe Sénat cherche des réponses au sujet de l'intérêt du CSTC envers le BrésilPourquoi notre problème concernant la protection de la vie privée est un problème de démocratieLe partage d'informations entre le SCRS et le CSTC préoccupe le Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité (CSARS)
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Vie privée
Le dernier rapport de la commissaire à la protection de la vie privée du Canada exhorte le gouvernement à traiter les renseignements personnels des Canadien.nes avec plus de soin
OPCC 29/10/2013 - Le rapport annuel 2012-2013 concernant la Loi sur la protection des renseignements personnels, qui a été déposé aujourd'hui au Parlement, fait état d'un nombre record de plaintes déposées par les Canadiennes et les Canadiens et de cas d'atteinte à la sécurité des renseignements personnels signalés par des organisations fédérales. Le dernier rapport de la commissaire à la protection de la vie privée du Canada, Jennifer Stoddart, dont le mandat prendra bientôt fin, fournit des détails sur les conclusions d'enquêtes et les tendances en matière de protection de la vie privée dans l'ensemble des ministères et organismes fédéraux. Il fait également état des conclusions d'une vérification portant sur les pratiques de l'Agence du revenu du Canada (ARC) à cet égard.
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Certificats de sécurité
La Cour juge qu'il y a eu violation des droits de M. Mahjoub mais maintient le certificat de sécurité contre lui
La Presse Canadienne 25/10/2013 - Un juge de la Cour fédérale a finalement maintenu, vendredi, le certificat de sécurité imposé à un Égyptien qui vit détenu ou en résidence surveillée au Canada depuis 13 ans. Le magistrat Edmond Blanchard a par ailleurs estimé que le gouvernement avait violé le droit à un procès juste et équitable de Mohamed Mahjoub, âgé de 53 ans. Mais au-delà  de cette déclaration, le juge n'a pas voulu assouplir les dispositions du certificat de sécurité. M. Mahjoub n'était pas en mesure de commenter la décision vendredi, mais le jugement a choqué son avocat, Yavar Hameed. «Cela n'a pas de sens», a-t-il dit, quelques minutes après l'annonce du jugement. «Une violation du droit à un procès juste et équitable et l'abus de procédure sont des situations graves, et le fait que cela n'ait pas mené à une suspension des procédures ou à tout autre assouplissement est très surprenant.» |
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É-U, NSA et surveillance globale
La Presse 30/10/2013 - Selon le Washington Post qui cite des documents obtenus auprès de l'ex-consultant de la NSA Edward Snowden, le programme baptisé «MUSCULAR», et mené avec l'homologue britannique de la NSA, le GCHQ, permet à ces deux agences de récupérer des données depuis  les fibres optiques utilisées par les géants d'internet. À en croire un des documents, quelque 181 millions d'éléments avaient été collectés au cours du seul mois de janvier dernier -- allant de métadonnées sur des courriels, à des éléments de texte ou des documents audio ou vidéo. Ces interceptions auraient lieu en dehors des États-Unis, grâce à un fournisseur d'accès télécoms dont le nom n'est pas révélé. Lire plusGoogle réduit son service DNS au Brésil avant l'adoption d'une nouvelle loiMême après les révélations sur la NSA, Yahoo refuse de dire s'il envisage de crypter le trafic du centre de donnéesUE: Le chef de la NSA, Alexander, admet avoir espionné en EuropeLe chef de la NSA affirme que les alliés de l'OTAN ont partagé les relevés téléphoniques avec la NSALa Maison Blanche aurait donné le feu vert pour espionner les alliés selon un responsable du renseignement américainLa NSA promouvoit les références aux attentats du 11 septembre pour justifier la surveillanceLes fuites de Snowden obligent la Présidente du Comité du renseignement du Sénat à changer son fusil d'épaule au sujet des activités de surveillance de la NSAUne commission chargée d'examiner les activités de la NSA remettra à Obama un dossier sur les réformes en matière de surveillanceSource: Aucun changement jusqu'à date dans les activités de surveillance globaleLe chef de la NSA affirme que le gouvernement doit faire taire les médiasLe cas Merkel lève le voile sur un vaste réseau d'espionnageLes ÉU ont espionné le Vatican pendant le conclaveL'Espagne complice de la NSA dans l'espionnage de ses citoyens, selon un quotidien espagnolCommentaire - Espionnage de la NSA: La fausse indignation des alliés des États-UnisÉditorial New York Times : La Maison-Blanche et l'espionnage
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Les opinions exprimées dans cette Revue de l'actualité ne reflète pas nécessairement les positions de la CSILC
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Dites à Harper: Non à l'espionnage secret!
Openmedia.ca - Selon l'expert en surveillance de l'Internet Ron Deibert, une agence secrète du gouvernement canadien recueille nos informations privées et les donne aux autorités afin qu'elles "identifient non seulement qui nous sommes, mais qui nous fréquentons, à quelle fréquence et pour quelle durée, et à quels endroits." Nous devons profiter de ce moment - alors que les questions de vie privée sont à l'avant-plan - pour obtenir des réponses. Exigez du gouvernement qu'il arrête ce programme d'espionnage secret, et qu'il dise aux Canadiens exactement ce qui se passe. Nous méritons de le savoir.
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Qu'est-ce que la Revue de l'actualité?
La revue de l'actualité est notre publication hebdomadaire de nouvelles, d'évènements, d'appels à l'action, et beaucoup plus, entourant la sécurité nationale, la lutte au terrorisme, les libertés civiles et d'autres questions liées au mandat et aux préoccupations de la CSILC. La CSILC est une coalition nationale de 38 organisations de la société civile canadienne qui a été créée suite aux attentats terroristes de septembre 2001 aux États-Unis.
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