Revue de l'actualité - 26 septembre 2013
La Revue de l'actualité sera exceptionnellement de retour le 11 octobre
Canada, CSTC et surveillance globale

Un ancien responsable de la NSA demande aux Canadiens de se méfier de l'espionnage des données

The Globe and Mail 19/09/2013 - Un ancien haut responsable de l'Agence américaine de sécurité nationale (NSA) tient à aviser les Canadiens qu'ils pourraient, eux aussi, être l'objet de programmes d'espionnage de données parrainés par leur propre gouvernement. «Il semble que ce soit une nouvelle tendance dans notre démocratie », a indiqué William Binney, un ancien directeur technique de la NSA, avant de se rendre à une conférence sur les libertés civiles devant avoir lieu à Toronto, ce vendredi. « À moins que nos démocraties se réveillent et affirment qu'elles ne veulent pas que nos gouvernements fassent la collecte des données, il y a de fortes chances que nous perdions nos démocraties », a ajouté William Binney. Au cours de sa carrière, il a affirmé qu'il avait eu l'occasion à plusieurs reprises d'évaluer les capacités des techniciens en écoute électronique du Canada et que « certains d'entre eux sont aussi bons que n'importe quel technicien américain ».

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Un commentaire signé David Lyon

 
The Toronto Star 23/09/2013 -  
Il est plus que temps de se poser la question relativement aux craintes soulevées par rapport à la sécurité depuis les attentats du 11 septembre 2001. Cette préoccupation semble quelque peu avoir été reléguée aux oubliettes en raison du fait que Facebook détourne l'attention des gens de ce qui se passe réellement. En effet, il semblerait que la surveillance effectuée relativement à la sécurité semble nettement favoriser les grandes entreprises et léserait les groupes et les individus. Cette surveillance porte atteinte à notre relation en tant que citoyens de l'État - nous nous conformons peut-être naïvement, mais nous n'avons pas pour autant consenti. Les entreprises œuvrant dans le domaine du web devraient également tenir compte de nos revendications comme citoyens. Il est injuste que certaines personnes obtiennent des renseignements sur nous sans y avoir droit. Le Canada est doté de l'un des meilleurs systèmes de protection des données personnelles par rapport à de nombreux autres pays et possède une longue histoire dans le domaine des communications. Il devrait donc donner l'exemple en matière de surveillance et éviter toute surveillance injustifiée ou disproportionnée. L'ère du numérique ne devrait pas servir à détruire la confiance des gens faisant partie de certains groupes vulnérables. C'est à nous comme citoyens de faire pression pour obtenir des réponses à ce sujet et, plus important encore, de demander qu'un débat public ait lieu sur la question. 

 

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Canada et secret d'État

Un secret d'État empêche Freeman de rentrer à la maison

 

Un commentaire signé Matthew Behrens

 

rabble.ca 23/09/2013 - À chaque fois qu'un gouvernement veut camoufler ses erreurs ou ses agissements illégaux, il tente de minimiser les choses en invoquant l'argument de la sécurité nationale et refuse de divulguer toute information. À plusieurs reprises, les arguments du gouvernement canadien pour refuser de dévoiler certaines informations, sous
le couvert de la sécurité nationale, se sont avérés sans fondement. Dans le cas de Gary Freeman, par exemple, le gouvernement fédéral a invoqué la sécurité nationale pour justifier les raisons pour lesquelles Freeman n'était pas autorisé à rentrer chez lui : un argument peu crédible dans le cas présent. S'appuyant strictement sur des articles de journaux sans fondement et un dossier secret, que ni Freeman, ni son avocat ne sont autorisés à consulter, le gouvernement canadien allègue que Freeman ne devrait pas être autorisé à vivre avec sa famille à Mississauga parce qu'il existe des motifs raisonnables de croire qu'il est possible qu'il ait été, qu'il soit ou pourrait être membre d'une organisation qui pourrait dans le passé, à l'heure actuelle, ou dans un avenir rapproché avoir des visées terroristes.

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É-U, NSA et surveillance globale  

 
The Associated Press 22/09/2013 - Pris d'un certain malaise face au public relativement à certains programmes d'espionnage menés par la NSA, le président Barack Obama a choisi un groupe de conseillers, décrits comme des experts indépendants, afin d'examiner les programmes de surveillance de la NSA et de s'assurer qu'ils ne portent pas atteinte aux libertés civiles ceci, dans le but de rétablir la confiance des Américains. Mais à seulement quelques semaines de la date limite pour la présentation d'un rapport à la Maison Blanche, il devient évident que le comité d'examen a agi comme bras droit du Bureau du Director of National Intelligence (DNI), lequel supervise la NSA et tous les organismes d'espionnage américains. Les conseillers travaillent dans des bureaux prêtés par le Bureau du DNI. «Les demandes d'entrevue et les communiqués de presse du comité sont soigneusement coordonnés par les attachés de presse du Bureau du DNI » indique James Clapper, directeur du Bureau. Étant donné la nature du comité, celui-ci est exempté des règles américaines qui permettent au public d'avoir accès aux documents et de consulter ceux-ci. Le rapport final, dans ce cas-ci, sera soumis à l'approbation de la Maison Blanche avant que le public ne puisse y avoir accès.

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Ecoutes américaines: violentes critiques de Dilma Rousseff à l'ONU

Le Huffington Post Québec 24/09/2013 - La présidente du Brésil Dilma Rousseff a violemment critiqué mardi à l'ONU le programme d'écoutes américain, affirmant qu'il était "intenable" et qu'il violait le droit international. "L'argument selon lequel ces écoutes illégales visent à protéger les pays du terrorisme est intenable", a déclaré la présidente brésilienne à la tribune. "Une telle ingérence est une violation du droit international", a-t-elle ajouté, au premier jour de l'assemblée générale de l'ONU. "Le Brésil sait se protéger lui même", a-t-elle également ajouté, via un traducteur. L'internet "ne peut être utilisé comme une arme de guerre", a-t-elle insisté. "Le droit à la sécurité d'un pays ne peut jamais être assuré en violant les droits civiques fondamentaux d'autres pays", a encore déclaré Mme Rousseff.

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La controversé plan du Brésil pour que le web brésilien ne soit plus sous l'égide de la NSA

L'Inde parmi les cibles prioritaires d'espionnage de la NSA
 
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DANS CETTE EDITION...
- Méfiez-vous de l'espionnage dit un ex-agent de la NSA aux Canadiens; Il est temps d'obtenir des réponses
- Canada, secret d'État et Gary Freeman
- Liens étroits entre la Maison Blanche et le comité d'examen de la NSA; Rousseff critique Obama à l'ONU sur l'espionnage de la NSA
- Autres nouvelles
 

Les opinions exprimées dans cette Revue de l'actualité ne reflète pas nécessairement les positions de la CSILC

Qu'est-ce que la revue de l'actualité?

 

La revue de l'actualité est notre publication hebdomadaire de nouvelles, d'évènements, d'appels à l'action, et beaucoup plus, entourant la sécurité nationale, la lutte au terrorisme, les libertés civiles et d'autres questions liées au mandat et aux préoccupations de la CSILC. La CSILC est une coalition nationale de 38 organisations de la société civile canadienne qui a été créée suite aux attentats terroristes de septembre 2001 aux États-Unis.


Agir

Appuyez Harkat et sa lutte contre les certificats de sécurité    
 
Le 10 octobre, Mohamed Harkat se présentera devant la Cour Suprême, une deuxième fois en 7ans, afin de contester la constitutionalité des certificats de sécurité, la protection des informateurs, l'utilisation d'un matériel dont l'original a été détruit, et enfin les procès secrets au Canada qui ne reposent sur aucune accusation précise, et au cours desquels ni l'accusé ni les avocats qui le représentent n'ont accès aux preuves.



SVP soyez en grand nombre à la Cour Suprême du Canada le 10 octobre 2013 à 9h.
301 Wellington Street, Ottawa. Planifiez arriver plus tôt pour passer par la sécurité. 

 

Plus de détails 

Évènement

Kafka revisité: Une soirée avec Dr Hassan Diab   
 

Vendredi 27 septembre 2013

19h - 21h

Beit Zatoun House, 612 Markham Street, Toronto, Ontario

 

  

Confériencier.es:
Hassan Diab - Entendez l'homme qui fait face à une procédure d'extradition kafkaesque depuis 2008.

Barbara Jackman - Avocate et militante pour les droits humains.

Daniel Sheppard - Avocat et member de l'équipe légale d'Hassan.

  

La soirée inclura aussi:
Un divertissement musical

Une lecture de poésie

Un tirage et une vente aux enchères silencieuse

Des rafraîchissements et des collations

  

L'entrée est gratuite. Tous et toutes sont les bienvenu.es. Invitez votre famille et vos ami.es!

Agir

Dites à Harper: Non à l'espionnage secret!   
 
Openmedia.ca - Selon l'expert en surveillance de l'Internet Ron Deibert, une agence secrète du gouvernement canadien recueille nos informations privées et les donne aux autorités afin qu'elles "identifient non seulement qui nous sommes, mais qui nous fréquentons, à quelle fréquence et pour quelle durée, et à quels endroits." Nous devons profiter de ce moment - alors que les questions de vie privée sont à l'avant-plan - pour obtenir des réponses. Exigez du gouvernement qu'il arrête ce programme d'espionnage secret, et qu'il dise aux Canadiens exactement ce qui se passe. Nous méritons de le savoir.