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Réflexion sur la guerre au terrorisme
Opinion: On échange la liberté contre la «sécurité» au Canada? On se fait avoir
Huffington Post 07/07/2013 - Les probabilités de mourir lors d'une attaque terroriste en Amérique du Nord sont d'une sur 20 millions. Les Canadiens risquent davantage d'être tués par une balle perdue lors d'une fusillade à Toronto (1 sur 222 000) ou de périr dans un accident de voiture (1 sur 11 000). Selon toute évidence, du moins si l'on se fie au passé et aux analyses des experts, le terrorisme n'est pas une grande menace pour la sécurité des Canadien.nes. Malheureusement, le vocabulaire sensationnaliste du gouvernement Harper et des forces de l'ordre ont tendance à parler des attaques terroristes d'une manière beaucoup plus théâtrale que nécessaire, surtout si l'on regarde les analyses expertes et non partisanes, les expériences passées et les irréfutables preuves statistiques. Mais pourquoi le gouvernement et les forces de l'ordre exagéreraient-ils la menace terroriste? La réponse est bien simple : pour exploiter la validation politique la plus efficace de toutes, la peur. Si la peur règne, il est facile de justifier une augmentation des dépenses militaires et de l'influence politique. De plus, il en résultera des citoyens terrifiés, avides de sécurité, de sûreté et de refuge. Ce qui, nous dit-on, ne sera garantie qu'en échange de certains droits et libertés que nous octroie la Charte. |
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Surveillance globale
La NSA espionne les Brésiliens massivement et sans discernement
Le Guardian 07/07/2013 - Pendant des années, la NSA a systématiquement puisé dans le réseau de télécommunications du Brésil afin d'intercepter sans discernement, de faire la collecte et de stocker les courriels et les relevés téléphoniques de millions de Brésiliens. L'histoire fait suite à un article paru dans Der Spiegel, la semaine dernière, écrit par Laura Poitras et les journalistes de cette publication, détaillant la collecte massive, par la NSA, des communications électroniques de millions d'Allemands. Il y a beaucoup plus de populations de pays non-hostiles qui ont été soumises au même type de surveillance de masse par la NSA: en effet, la liste de celles qui ne l'ont pas été est plus courte que celles qui l'ont été. Les affirmations alléguant que toute autre nation se livre à des activités ressemblant même de loin à ce genre de surveillance globale sont sans fondement. Comme ces deux articles en font la démonstration, toute cette surveillance en vrac et sans discrimination visant les populations de pays amis fait partie du programme «Fairview» de la NSA. En vertu de ce programme, la NSA opère en partenariat avec une grande entreprise américaine de télécommunications, dont l'identité est actuellement inconnue, qui elle travaille ensuite en partenariat avec les télécoms dans les pays étrangers. Ces partenariats permettent à la compagie américaine d'avoir accès aux systèmes de télécommunications des entreprises de ces pays, et cet accès est ensuite exploité pour diriger le trafic vers les entrepôts de la NSA. Les deux articles s'appuient sur des documents top secrets fournis par Edward Snowden.
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Les programmes d'espionnage de la NSA et du GCHQ font face à une poursuite juridique
Le Guardian 08/07/2013 - Les programmes d'espionnage britanniques et américains qui permettent aux agences de renseignement de recueillir, stocker et partager des renseignements sur des millions de personnes ont été contestés dans une poursuite en justice intentée par des militants pour la protection de la vie privée. Les documents déposés lundi exigent la suspension immédiate de l'utilisation, par la Grande-Bretagne, du matériel du programme Prism qui est géré par l'Agence américaine de sécurité nationale. Ils demandent également une injonction temporaire pour le programme Tempora qui permet au centre britannique d'espionnage, le GCHQ, de récolter des millions de courriels, d'appels téléphoniques et des conversations Skype à partir des câbles sous-marins qui transportent le trafic internet entrant et sortant du pays. Les avocats de l'organisme britannique sans but lucratif Privacy International disent que le programme n'est ni nécessaire ni proportionnel. Ils disent que les lois qui sont utilisées pour justifier la collecte non-discriminatoire de données font l'objet d'abus de la part des agents de renseignement et des ministres, et doivent être examinées d'urgence. Privacy International a présenté une demande au Investigatory Powers Tribunal (IPT) qui est censé examiner toutes les plaintes concernant la conduite des agences d'espionnage britanniques. L'organisation espère obtenir une audience publique et une décision rapide en raison de la gravité de la situation.
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Des accords avec des sociétés privées protègent l'accès américain aux données de câbles pour la surveillanceSecrètement, la Cour élargit considérablement les pouvoirs de N.S.A.Opinion - Robert Falk : Ai-je raté quelque chose dans l'affaire Snowden?Opinion - Daniel Ellsberg : Snowden a bien fait de fuir Le Nicaragua, le Vénézuela et la Bolivie disposés à accorder l'asile à SnowdenLes attaque irresponsables du gouvernement sur les services de stockage virtuel sapent notre économie numérique et font fi de la vie privéeEspionnage - Le Mexique exige une information complèteLe gouvernement mexicain a-t-il conclu un accord avec les États-Unis pour l'installation d'un réseau d'espionnage?Les lois et pratiques de surveillance de l'Inde bien pires que celles des État-UnisUn leader du Congrès brésilien affirme que la divulgation des opérations d'espionnage américain n'affectera pas les relations entre les deux paysLes députés de la Commission des libertés civiles du Parlement européen sont d'accord sur les prochaines étapes de l'enquête sur la surveillanceDe nouvelles diapositives de la NSA expliquent le programme de collecte de données PRISMLe gouvernement américain paie des centaines de dollars à AT&T et Verizon pour chaque écouteLe traité anti-terrorisme entre l'Union européenne et les États-Unis menacé par l'affaire d'espionnageEn opposition à l'establishment politique, les Américains considèrent Snowden comme un dénonciateur, pas un traîtreLe scandale de la NSA livre un nombre record d'utilisateurs d'Internet à DuckDuckGo
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Les opinions exprimées dans cette Revue de l'actualité ne reflète pas nécessairement les positions de la CSILC
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Qu'est-ce que la revue de l'actualité?
La revue de l'actualité est notre publication hebdomadaire de nouvelles, d'évènements, d'appels à l'action, et beaucoup plus, entourant la sécurité nationale, la lutte au terrorisme, les libertés civiles et d'autres questions liées au mandat et aux préoccupations de la CSILC. La CSILC est une coalition nationale de 38 organisations de la société civile canadienne qui a été créée suite aux attentats terroristes de septembre 2001 aux États-Unis.
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Agir
Mauritanie : Un jeune Canadien signe un aveu sous la torture
Amnistie internationale - En 2011, Aaron Yoon a été arrêté à l qua mi-décembre dans la capitale. Alors qu'il était détenu par la police, il a demandé un avocat et un traducteur, et il a éi lui a fait perdté battu jusqu'à en perdre connaissance. Après un deuxième interrogatoire lors duquel il était attaché et a été durement battu à nouveau, Aaron a conclu que le seul moyen de faire cesser sa torture était de dire à ses tortionnaires ce qu'ils désiraient entendre. Il a signé un document sur lequel il était indiqué qu'il comptait se rendre au
Mali pour rejoindre Al-Qaïda. Cette déclaration était écrite en arabe et personne ne l'a lue à haute voix pour lui. Amnistie internationale vous implore d'envoyer un message à l'honorable John Baird, le ministre des Affaires étrangères, afin de demander l'aide du Canada pour convaincre la Mauritanie de respecter le droit d'Aaron Yoon de ne pas être soumis à la torture et son droit à un procès impartial.
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Agir
Dites à Harper: Non à l'espionnage secret!
Openmedia.ca - Selon l'expert en surveillance de l'Internet Ron Deibert, une agence secrète du gouvernement canadien recueille nos informations privées et les donne aux autorités afin qu'elles "identifient non seulement qui nous sommes, mais qui nous fréquentons, à quelle fréquence et pour quelle durée, et à quels endroits." Nous devons profiter de ce moment - alors que les questions de vie privée sont à l'avant-plan - pour obtenir des réponses. Exigez du gouvernement qu'il arrête ce programme d'espionnage secret, et qu'il dise aux Canadiens exactement ce qui se passe. Nous méritons de le savoir.
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Agir
Soyez entendus Non aux drones d'attaque!
L'Institut Rideau et Ceasefire.ca vous invitent à dire à Stephen Harper, aux autres chefs de parti, et à votre propre député, que vous n'appuyez pas les drones d'attaque. Envoyez votre lettre dès maintenant.  |
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