Revue de l'actualit� - 23 mai 2013
Vie priv�e      

Surveillance en ligne: de nombreuses informations �taient � la cl�

La Presse Canadienne 22/05/2013 - Une nouvelle �tude de la commissaire � la protection de la vie priv�e affirme que la r�cente tentative du gouvernement f�d�ral d'offrir aux policiers plus d'informations sur les internautes aurait permis de r�v�ler de nombreux renseignements personnels. Le bureau de Jennifer Stoddart affirme que le projet de loi sur la surveillance en ligne �tait v�ritablement une cl� num�rique pour obtenir les inclinations des individus, leurs contacts et les endroits o� ils voyagent.

En outre, selon l'�tude, �chacun de ces �l�ments d'information peut servir � d�voiler davantage de renseignements� sur les individus.

�Plus les technologies de l'information sont pr�sentes dans nos vies et constituent un prolongement de notre personne, et plus les renseignements d'un abonn� deviennent sensibles et r�v�lateurs�, peut-on �galement lire dans le document. Le gouvernement conservateur a finalement abandonn� le projet de loi en f�vrier � la suite de la r�action n�gative de l'opinion publique. 

 

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Commissariat � la protection de la vie priv�e du Canada: Ce qu'une adresse IP peut r�v�ler � votre sujet

L'inqui�tude grandit au sujet des efforts des �tats-Unis pour permettre la surveillance de l'Internet
Primaut� du droit          

Le pr�sident Obama d�fend le recours aux drones et �voque la question de Guantanamo

La Voix de l'Am�rique 23/05/2013 - Le pr�sident Barack Obama a prononc�, jeudi, � la National Defense University de Washington, un discours tr�s attendu sur sa politique s�curitaire. Le pr�sident Obama a �voqu� les probl�mes li�s � l'intervention am�ricaine � l'�tranger, que ce soit � travers le d�ploiement des troupes ou l'utilisation des technologies de pointe  comme les drones.  Ces actions sont l�gales dans la mesures o� elles sont autoris�es par le Congr�s, a-t-il, saisissant l'occasion pour r�pondre aux critiques selon lesquelles ces actions militaires font de nombreuses victimes civiles. � En tant que commandant en chef, je dois peser toutes ces d�chirantes trag�dies contre les alternatives. Ne rien faire face aux r�seaux terroristes m�nerait � un plus grand nombre de victimes civiles encore, non seulement dans nos villes, nos maisons et nos complexes � l'�trangers, mais dans les endroits m�me - comme Sana'a, Kaboul ou Mogadiscio - o� les terroristes cherchent � s'implanter �, a-t-il dit. Barack Obama n'a pas manqu� d'�voquer l'�pineux dossier de Guantanamo. Selon lui, c'est le Congr�s qui emp�che la fermeture de cette prison, et il n'y a aucune justification �  cela, surtout lorsqu'on consid�re le cout d'entretien de la prison.

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L'analyse de l'ACLU et le discours int�gral

Washington devient explicite: sa �guerre contre le terrorisme� est permanente

Le Guardian 17/05/2013 - Jeudi, le Senate Armed Services Committee a tenu une audience pour d�terminer si la base l�gale de cette �guerre� - l'autorisation de 2001 � utiliser la force militaire (AUMF) - devrait �tre r�vis� (ce qui signifie: expans�). C'est ainsi que Wired Spencer Ackerman (bient�t �tre r�dacteur s�curit� nationale du Guardian US) d�crit l'�change le plus important: "Interrog� lors d'une audition au S�nat aujourd'hui combien de temps la guerre contre le terrorisme va durer, Michael Sheehan, le secr�taire adjoint � la D�fense pour les op�rations sp�ciales et des conflits de faible intensit�, r�pondit:� Au moins 10 � 20 ans. "... Un porte-parole, colonel de l'arm�e Anne Edgecomb, a pr�cis� que Sheehan voulait dire le conflit est susceptible de durer 10 � 20 ans de plus � partir d'aujourd'hui -. sommet des 12 ann�es que le conflit a d�j� dur� Bienvenue guerre de Trente Ans en Am�rique ".

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Les �tats-Unis admettent avoir tu� quatre Am�ricains � l'aide de drones

Une carte de toutes les frappes de drones rapport�es au Pakistan

Au moins quatre suspects terroristes tu�s au Y�men dans une frappe de drone
Libert� de la presse    

Le D�partement de la Justice des �tats-Unis accuse officiellement le journaliste dans une affaire de fuite d'avoir commis des crimes

 

Le Guardian 20/05/2013 - De nouvelles r�v�lations ayant fait surface hier dans le Washington Post sont peut-�tre la plus extr�me des attaques du D�partement de la Justice sur les libert�s de la presse. Elles impliquent la poursuite du conseiller du D�partement d'�tat Stephen Kim, un citoyen naturalis� de la Cor�e du Sud qui a �t� inculp� en 2009 pour avoir pr�tendument dit au correspondant en chef de Washington de Fox News, James Rosen, que les services secrets am�ricains croyaient que la Cor�e du Nord r�pondrait � des sanctions additionnelles de l'ONU par d'autres tests nucl�aires - ce que Rosen a ensuite diffus�. Kim n'a pas obtenu un acc�s non-autoris� � de l'information classifi�e, il n'a pas vol� de documents, il n'a pas vendu de secrets, et ne les a pas donn� � un ennemi des �tats-Unis. Le D�partement de la Justice l'accuse d'avoir simplement communiqu� cette information inoffensive � un journaliste - ce qui se fait tous les jours � Washington - et, pour cela, cet expert en armes et cet employ� v�t�ran du gouvernement fait face � dix ans de prison pour "espionnage". 

 

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Obama pire que Nixon? L'avocat des "papiers du Pentagone" d�nonce la saisi des appels de AP et la pers�cution de Julian Assange 

 

NYT Espace de d�bat : Obama, les m�dias et la s�curit� nationale 

 

Les d�lais de l'IRS dans l'attribution de statut exempt� d'imp�t entravent le journalisme d'enqu�te � but non lucratif
Criminalisation de la dissidence 

La dissidence comme 'acte terroriste': Cibler la protestation publique dans l'�re apr�s 11 septembre 2001

 

Common Dreams 20/05/2013 - Les r�sultats d'une �tude d'un an dans les activit�s de l'impressionnant appareil am�ricain de lutte au terrorisme r�v�lent que, � travers tout le pays, le gouvernement utilise la collecte de renseignement pay�e par les contribuables contre ses propres citoyens dans un effort pour r�primer la dissidence. Publi� lundi par DBA Press et le Center for Media and Democracy, le rapport, Dissent or Terror: How the Nation's Counter Terrorism Apparatus, In Partnership With Corporate America, Turned on Occupy Wall Street, se concentre sur les multiples occasions o� les "fusion center" ont surveill� les militants du mouvement Occupy Wall Street � l'�chelle du pays. "Dis simplement," affirme le rapport," les agences anti-terrorisme municipales, r�gionales, �tatiques et f�d�rales lourdement financ�es (agissant souvent de concert � travers les "fusion centers") consid�rent les citoyens impliqu�s dans des mouvements de dissidence politique et sociale, tel que Occupy Wall Street, comme �tant rien de moins que des menaces terroristes naissantes sinon v�ritables."    

 

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Rapport - Dissent or terror: How the nation's counter terrorism apparatus, in partnership with corporate America, turned on Occupy Wall Street 

 
Autres nouvelles
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Guerre au terrorisme         
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DANS CETTE EDITION...
Vie privée
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Autres nouvelles
 

Les opinions exprim�es dans cette Revue de l'actualit� ne refl�te pas n�cessairement les positions de la CSILC

Qu'est-ce que la Revue de l'actualit�?

 

La revue de l'actualit� est notre publication hebdomadaire de nouvelles, d'�v�nements, d'appels � l'action, et beaucoup plus, entourant la s�curit� nationale, la lutte au terrorisme, les libert�s civiles et d'autres questions li�es au mandat et aux pr�occupations de la CSILC. La CSILC est une coalition nationale de 39 organisations de la soci�t� civile canadienne qui a �t� cr��e suite aux attentats terroristes de septembre 2001 aux �tats-Unis.


Nouvelles de la CSILC

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�v�nement 

Colloque : Libert� d'expression en p�ril! R�sistance et mobilisations 

 

24 mai 2013
9h � 17h
Local DS R-510, Universit� du Qu�bec � Montr�al (UQAM) 
320, rue Sainte-Catherine Est, Montr�al



Depuis quelques ann�es, on assiste � des reculs inqui�tants en mati�re de libert� d'expression. Cette multiplication des atteintes � la libert� d'expression est banalis�e alors que le discours sur la loi et l'ordre gagne en popularit�. C'est dans ce contexte de recul des droits que la Ligue des droits et libert�s organise ce colloque qui se veut un moment pour faire le point sur la situation et proposer des pistes d'intervention pour contrer les d�rives actuelles.
Agir  

�tes-vous fier de prot�ger les r�fugi�s? 
 
De nouvelles r�gles gouvernent le syst�me d'asile au Canada rendant plus difficile la  protection des r�fugi�s.
Joignez-vous au Conseil canadien pour les r�fugi�s afin de d�montrer au Canada et au monde pourquoi nous sommes fiers de prot�ger les r�fugi�s et les droits des r�fugi�s.

 

Agir

La d�portation n'est pas un divertissement! Annulez "Border Security"     

Des dizaines de personnes ont �t� interrog�es, arr�t�es et d�tenues par l'Agence des services frontaliers du Canada. �tonnamment, certaines de ces exp�riences traumatiques ont �t� film�es pour une �mission de t�l�r�alit� "Border Security" qui est diffus�e sur la cha�ne National Geographic. Signez la p�tition pour exiger du National Geographic Channel et de Force Four Entertainment,  qu'ils retirent l'�mission "Border Security" des ondes imm�diatement.

 

Agir  

Donnez au fonds l�gal de Mohamed Mahjoub    

La loi sur les certificats de s�curit� a �t� d�clar�e inconstitutionnelle par la Cour supr�me du Canada dans la d�cision Charkaoui de 2007. Un nouveau certificat a �t� �mis � l'encontre de M. Mahjoub en f�vrier 2008 sous la nouvelle loi et il a �t� forc� de recommencer leprocessus � z�ro. La Cour f�d�rale n'a pas encore rendu sa d�cision sur le �caract�re raisonnable du nouveau certificat contre lui. Dans le cadre de cette nouvelle proc�dure de certificat de s�curit�, M. Mahjoub a fait l'objet d'une violation sans pr�c�dent de ses droits. La pr�sente initiative de collecte de fonds vise � obtenir un sursis permanent de la proc�dure in�quitable contre lui � la lumi�re de cette violation sans pr�c�dent.

Agir

Campagne "Cent pour Hassan"    

Hassan sera mis en prison s'il ne paie pas son "cr�ancier" - dans ce cas, le gouvernement canadien - 2000 $ par mois pour les frais de sa propre surveillance. Justice pour Hassan Diab vous invite � �tre l'une des 100 personnes
soucieuses de la proc�dure �quitable et de la pr�somption d'innocence et qui s'opposent � la proc�dure d'extradition abusive, en promettant 20 $ ou plus par mois afin de partager le co�t du fardeau accablant de M. Diab.