Revue de l'actualité - 11 avril 2013
Guantanamo  

Les autorités à Guantánamo identifient les prisonniers nourris de force 

Common Dreams 09/04/2013 - L'armée américaine à la prison de Guantánamo Bay a publié des informations sur les prisonniers en grève de la faim qui sont nourris de force, reconnaissant de ce fait que le centre de détention militaire prend part à une activité considérée par beaucoup comme une forme de torture. Selon l'Associated Press, la semaine dernière, la prison a commencé à informer les avocats représentant les détenus qui ont été nourris violemment et de manière forcée. Mukbel, l'un des 56 yéménites détenus à la prison en dépit d'avoir été autorisé à être libéré, décrit le processus d'alimentation comme étant douloureux. "Son avocate, Cori Crider, dit que Mukbel lui a dit qu'il avait refusé d'être nourris de force en mars et a été emmené par les gardes à l'hôpital et menotté à un lit pendant 24 heures pour subir la procédure," rapporte AP. "Certaines personnes ont subi cela à plusieurs reprises mais il a dit qu'il n'avait jamais rien ressenti de tel dans sa vie", a-t-elle ajouté.

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Un haut fonctionnaire du Pentagone laisse entendre que les militaires ne se plieront pas aux exigences des prisonniers de Guantanamo pour qu'ils cessent leur grève de la faim

Éditorial du NYT : Grève de la faim à Guantanamo

Quand la peur éclipse la justice, nous sommes tous perdants : Fermez Guantanamo maintenant

Grève de la faim à Guantanamo: "Le problème fondamental reste la frustration et le désespoir de ces hommes"
Primauté du droit         
  
La guerre des drones d'Obama ne tue pas seulement les dirigeants d'Al-Qaïda

McClatchy 09/04/2013 - Contrairement aux assurances qu'elle a déployé des drones américains seulement contre des hauts dirigeants connus d'Al-Qaida et de groupes alliés, l'administration Obama a ciblé et tué des centaines d'individus afghans, pakistanais et "autres" militants non-identifiés de niveau inférieur au cours de multiples frappes dans la région tribale accidentée du Pakistan, démontrent des rapports de renseignement secrets américains. L'administration a indiqué que les frappes par les drones lance-missiles Predator et Reaper de la CIA ne sont autorisées que contre des "hauts dirigeants opérationnels spécifiques d'Al-Qaida et de forces associées" impliqués dans les attaques terroristes du 11 septembre 2001, et qui complotent des attaques violentes "imminentes" contre les Américains. Des copies des rapports de renseignement top-secrets américains examinés par McClatchy indiquent cependant que les frappes de drones au Pakistan sur une période de quatre ans n'ont pas respecté ces normes.

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Faites connaissance avec le Canadien qui conteste la guerre des drones des États-Unis

CBC news 05/04/2013 - Quand une cour fédérale d'appel américaine a jugé le mois dernier que la CIA ne pouvait plus rester muette quant à savoir si elle dispose d'informations sur les frappes de drones américaines, la décision a fait les manchettes partout dans le monde. Mais pour Jameel Jaffer, l'avocat d'origine canadienne qui a plaidé la cause pour l'American Civil Liberties Union (ACLU), c'était la fin d'une saga de trois ans et l'aboutissement de centaines d'heures de travail pour la petite équipe juridique qui a entrepris la poursuite. "Nous pensions que la position de la CIA était complètement indéfendable depuis le début, et il est gratifiant d'avoir enfin une cour d'appel qui est d'accord avec nous", a déclaré Jaffer par téléphone de New York où il vit. "Mais c'est aussi une étape limitée vers la transparence." Depuis la première attaque de drone contre Al-Qaïda signalée en 2002, qui a tué six personnes au Yémen, y compris un Américain, la CIA a évité de reconnaître officiellement le programme.

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Les origines de la guerre pas si secrète de drones de la CIA au Pakistan

Trois leçons clés à tirer des mensonges de l'administration Obama au sujet des drones

Assassinat anonyme perpétré à une distance sécuritaire

Des militants protestent au cœur de la "zone de drones"

Éditorial du New York Times : Le problème avec les drones

L'usage des drones reste voilé malgré la promesse d'Obama pour plus de transparence

Opinion : La politique des drones nuit à l'image des États-Unis au Yémen

Les frappes de drones américaines au Pakistan liées à l'augmentation de la dépression, de l'anxiété et des problèmes de santé mentale

Américains «libéraux» : partisan ou de principe?

La guerre télécommandée

Ramener au pas les 'robots tueurs' pleinement autonomes
 
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À propos de CSILC

 

La CSILC est une coalition nationale de 39 organisations de la société civile canadienne qui a été créée suite aux attentats terroristes de septembre 2001 aux États-Unis. Vous trouverez dans cette revue des nouvelles, des évènements, des appels à l'action, et beaucoup plus, entourant la sécurité nationale, la lutte au terrorisme, les libertés civiles et d'autres questions liées au mandat et aux préoccupations de la CSILC. Sauf mention contraire, le contenu de cette revue ne reflète pas nécessairement les positions de la CSILC.


Livres

The Way of the Knife : NYT Mark Mazzetti sur le passage de la CIA de l'espionnage aux assassinats 

Dans son nouveau livre, "The Way of the Knife : The CIA, a Secret Army, and a War at the Ends of the Earth", le reporter du New York Times, lauréat du prix Pulitzer, Mark Mazzetti, suit la transformation de la CIA et des forces d'opérations spéciales américaines en machines à tuer et chasseuses d'hommes dans des espaces sombres de la planète : la nouvelle façon américaine de faire la guerre. Les révélations du livre incluent la divulgation que le gouvernement pakistanais a accepté d'autoriser les attaques de drones en échange de l'assassinat par la CIA du militant d'origine pakistanaise Muhammad Nek, qui n'était même pas une cible des États-Unis.

 

Évènement

Criminalisation de la dissidence: une table ronde en solidarité avec les prisonniers poltiques autour du monde

Mercredi 17 avril 2013 à 18h30 
OISE - salle 5-250 
252 rue Bloor Ouest, Toronto

Co-organisateurs : Coalition Against Israeli Apartheid (CAIA), Coalition for Tamil Rights (CTR), Latin American and Caribbean Solidarity Network (LACSN) et le Philippine Solidarity Network - Toronto (PSNT)

Participants : Issam Alyamani, Francine "Flower" Doxtator, 
Jaroslava Avila, 
Krisna Saravanamuttu, Perry Sorio, et un invité spécial sur l'enjeu des certificats de sécurité au Canada.
Joignez-vous à nous pour entendre leurs histoires, identifier des stratégies communes, et discuter de solutions communcautaires efficaces (en anglais). 

 

Pour plus d'information : justice5@sympatico.ca
Agir  

Êtes vous fier de protéger les réfugiés?      

De nouvelles règles gouvernent le système d'asile au Canada rendant plus difficile la protection des réfugiés. Joignez-vous au Conseil canadien pour les réfugiés afin de démontrer au Canada et au monde pourquoi nous sommes fiers de protéger les réfugiés et les droits des réfugiés. 

 

Agir

La déportation n'est pas un divertissement! Annulez "Border Security" 

Des dizaines de personnes ont été interrogées, arrêtées et détenues par l'Agence des services frontaliers du Canada. L'une d'elles était mon mari. Étonnamment, certaines de ces expériences traumatiques ont été filmées pour une émission de téléréalité "Border Security" qui est diffusée sur la chaîne National Geographic. Signez la pétition pour exiger du National Geographic Channel et de Force Four Entertainment,  qu'ils retirent l'émission "Border Security" des ondes immédiatement.

 

Agir  

Donnez au fonds légal de Mohamed Mahjoub     

La loi sur les certificats de sécurité a été déclarée inconstitutionnelle par la Cour suprême du Canada dans la décision Charkaoui de 2007. Un nouveau certificat a été émis à l'encontre de M. Mahjoub en février 2008 sous la nouvelle loi et il a été forcé de recommencer leprocessus à zéro. La Cour fédérale n'a pas encore rendu sa décision sur le «caractère raisonnable» du nouveau certificat contre lui. Dans le cadre de cette nouvelle procédure de certificat de sécurité, M. Mahjoub a fait l'objet d'une violation sans précédent de ses droits. La présente initiative de collecte de fonds vise à obtenir un sursis permanent de la procédure inéquitable contre lui à la lumière de cette violation sans précédent.

 

Agir

Campagne "Cent pour Hassan"   

Hassan sera mis en prison s'il ne paie pas son "créancier" - dans ce cas, le gouvernement canadien - 2000 $ par mois pour les frais de sa propre surveillance. Nous vous invitons à être l'une des 100 personnes soucieuses de la procédure équitable et de la présomption d'innocence et qui s'opposent à la procédure d'extradition abusive, en promettant 20 $ ou plus par mois afin de partager le coût du fardeau accablant de M. Diab. C'est notre façon de prendre position publiquement en disant: "Ceci est tout simplement injuste."