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Certificats de sécurité
Les 10 ans d'enfer de Mohamed Harkat
Le Droit 10/10/2012 - Le 10 décembre 2002, tout basculait pour Mohamed Harkat, son épouse Sophie et leurs proches. Alors qu'il sortait faire des emplettes, l'homme d'origine algérienne à la vie en apparence rangée était arrêté. Son crime allégué, le pire de tous: terrorisme. Pour quelles raisons, et surtout, en se basant sur quelles preuves? Impossible de le savoir. Arrêté en vertu d'un certificat de sécurité, celui qui avait obtenu en 1998 le statut de réfugié n'aura pas accès à l'ensemble des preuves que détient le gouvernement contre lui. Comble de l'ironie, cette date coïncide avec la Journée internationale des droits de la personne. « Ce pays ne représente plus les valeurs humaines avec lesquelles j'ai été élevée, laisse tomber Pierrette Brunette, la belle-mère de Mohamed Harkat. La vie de ma famille a été, est et sera à jamais perturbée par toutes les conditions de vie de mon gendre. Ce sont des facteurs difficiles à supporter, même après tout ce temps-là.»
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Les défenseurs d'Harkat exigent à nouveau l'abolition des certificats de sécurité
Les tribunaux secrets, la politique d'immigration du Canada critiqués lors de la Journée internationale des droits de la personne
La Cour Suprême doit annuler le certificat de sécurité d'Harkat
Mahjoub blanchi par les tribunaux égyptiens
Réseau Justice pour Mahjoub 11/12/12 - Les tribunaux égyptiens ont renversé la condamnation de M. Mahjoub devant un tribunal militaire de l'ère Moubarak qui a longtemps été la pièce maîtresse de l'affaire contre lui au Canada. "Il s'agit d'excellentes nouvelles", a déclaré un rayonnant M. Mahjoub. "Après 13 ans, mon nom est finalement blanchi de ces fausses accusations. Maintenant, il n'y a aucune accusation et aucune condamnation contre moi nulle part dans le monde."
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La preuve du Canada contre Mahjoub teintée par la torture, affirment ses avocats
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Réflexion sur la surveillance étatique
Maher Arar : Ce à quoi ressemble la vie dans un État sous le joug de la sécurité nationale Prism Magazine 06/12/2012 - La vie dans un État obsédé par les impératifs de la sécurité nationale n'est pas une vie. Vivre dans un tel État est tout simplement vivre comme un esclave, ou, au mieux, c'est comme vivre dans une grande prison, mais dont les barreaux sont invisibles. Bien qu'invisibles, ces barreaux sont néanmoins extrêmement contraignants. L'un des piliers sur lesquel repose l'État "sécuritaire" est la surveillance à grande échelle. La société de surveillance totale, prévue par George Orwell il y a plus d'un demi-siècle, est enfin arrivée. Les progrès technologiques, réalisés au cours des trois dernières décennies, ont rendu la surveillance totale à la fois possible et "abordable". Voici la liste des 10 aspects qui caractérisent la vie sous surveillance dans l'État "sécuritaire".
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Primauté du droit
La menace des drones inaugure l'ère des «guerres invisibles»
Common Dreams 09/12/12 - Un argument principal en faveur des frappes de drones est qu'elles diminuent le poids que les familles américaines doivent subir personnellement pour mener la guerre. Pour reprendre les mots de notre président, les frappes de drones nous permettent d'être engagés dans d'interminables guerres "sans se salir les mains". Mais la guerre est toujours sale. Bien que les Américains aient protesté contre le militarisme durant les années Bush, cela n'a pas été aussi fréquent au cours de la présidence d'Obama. Peut-être que l'accent mis sur la justice économique par le mouvement Occupy Wall Street a déplacé l'attention des progressistes principalement vers les enjeux domestiques. Les protestations du public ne semblent pas aussi focusées sur les questions étrangères, telles que les frappes de drones américains et le conflit israélo-palestinien. Peu importe que le commandant en chef soit bien intentionné, il incombe toujours aux Américains de connaître le sentier de la mort, du déracinnement et du désespoir que notre gouvernement laisse derrière lui dans d'autres parties du monde.
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Guantanamo
Les tortures des accusés du 11 septembre resteront «top secret»Le Matin 13/12/2012 - Le juge militaire de Guantanamo a ordonné que les témoignages des accusés du 11-Septembre  sur les abus qu'ils ont subis pendant leur détention soient gardés secrets et débattus à huis clos. Dans un jugement daté du 6 décembre mais dévoilé mercredi seulement sur le site internet des tribunaux militaires d'exception, le juge James Pohl a approuvé la demande du gouvernement américain. Au coeur du débat, les mauvais traitements assimilés à de la torture que le Pakistanais Khaled Cheikh Mohammed et ses quatre co-accusés ont endurés lors de leur détention dans des prisons secrètes avant leur transfert à Guantanamo en 2006. Les cinq hommes encourent la peine de mort pour le meurtre de près de 3000 personnes à New York, Washington et Shanksville, en Pennsylvanie. Lire plusLettre de Latif sur Guantanamo : "On me pousse vers la mort à tout moment" |
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Secret d'État
Bradley Manning : Un conte de liberté perdue en Amérique
The Guardian 01/12/2012 - Le traitement répressif envers Bradley Manning est l'une des hontes du premier mandat d'Obama, et met en lumière bon nombre des dynamiques qui façonnent sa présidence. Le président a non seulement défendu le traitement de Manning, mais aussi, en tant que commandant en chef des juges de la cour martiale, a décrété la culpabilité de Manning lorsqu'il a affirmé dans une entrevue qu'il "avait enfreint la loi". Pire encore, Manning est accusé non seulement d'avoir divulgué des informations classifiées, mais aussi d'avoir "assisté l'ennemi", ce pour quoi la peine de mort peut être imposée (les procureurs militaires ne demandent "que" la prison à vie). La théorie radicale du gouvernement est que, bien que Manning n'avait pas l'intention de le faire, la fuite de renseignements aurait pu aider Al-Qaida, une théorie qui assimile essentiellement toute divulgation d'informations classifiées - par un dénonciateur, ou un média - à de la trahison.
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Bradley Manning : l'audience préliminaire se termine alors que l'affaire est renvoyée devant le juge militaire
L'avocat du suspect Bradley Manning dit que son client a été traité comme un "animal de zoo"Le personnel surveillant Bradley Manning en détention aurait violé les règles de la marine Tommy Douglas: la Cour suprême pourrait trancher
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Torture
Pourquoi nous torturons: Que faire lorsque nous le savons?
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Guerre contre le terrorisme
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Divers
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À propos de CSILC
La CSILC est une coalition nationale de
quarante organisations de la société civile canadienne qui a été créée suite aux attentats terroristes de septembre 2001 aux États-Unis. Vous trouverez dans cette revue des nouvelles, des évènements, des appels à l'action, et beaucoup plus, entourant la sécurité nationale, la lutte au terrorisme, les libertés civiles et d'autres questions liées au mandat et aux préoccupations de la CSILC.
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Nouvelles de CSILC
Projet de loi S-7 : La CSILC a comparu devant le comité parlementaire
CSILC 13/10/2012 -
Denis Barrette, avocat, a représenté la CSILC et la Ligue des droits et libertés devant le Comité permanent de la sécurité publique et nationale, lundi le 3 décembre 2012, pour faire valoir notre opposition au Projet de loi S-7, Loi sur la lutte contre le terrorisme. La CSILC et la Ligue s'opposent à l'adoption du projet de loi qui vise, entre autres, à ré-introduire deux clauses problématiques de la Loi antiterroriste concernant la "prévention détentive" et les "audiences d'investigation." Ces deux mesures n'ont jamais été utilisées depuis 2001 et ont été abrogées en vertu d'une clause crépusculaire il y a cinq ans.
Lire le témoignage de Denis Barrette
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CSILC dans les médias
Conférence de presse de Harkat sur la colline du Parlement
CSILC 10/10/2012 - Cette journée marque le 10e anniversaire de l'arrestation de Mohamed Harkat en vertu d'un certificat de sécurité. Ironiquement, c'est aussi la Journée internationale des droits de la personne. La CSILC était sur la colline du Parlement avec Mohamed Harkat, sa famille, Hilary Homes d'Amnistie internationale, Ihsaan Gardee de CAIR-CAN, Randall Garrison, le critique du NPD en matière de sécurité publique et Elizabeth May, chef du Parti Vert, afin de dénoncer le régime des certificats de sécurité et d'exiger que cette violation des droits humains cesse.
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Exigez que votre deputé.e s'oppose à C-30 et à la surveillance de l'internet sans mandat
OpenMedia.ca 07/11/2012 - La semaine dernière, l'Association canadienne des chefs de police demandait au gouvernement de ramener le projet de loi C-30 sur l'espionage de l'internet qui porterait atteinte à la vie privée. Cette législation accorderait à la police un accès sans mandat à la vie privée de chacun d'entre nous. Demandez à votre deputé(e) de s'opposer à l'espionnage de l'internet sans mandat.
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Humour
Ho, Ho, Ho! Septembre 2001 était une conspiration!
The Onion 12/12/2012 - Aujourd'hui, le Père Noël voudrait vous parler de quelque chose de très vilain, quelque chose de très, très vilain en effet. Chers enfants, n'avez-vous pas entendu? Mais les attentats du 11 septembre 2001 a été orchestré par le gouvernement américain! Ho, ho, ho, que oui! Je veux dire, regardons les faits, les garçons et les filles! Nous savons déjà que l'administration Bush avait envie de faire la guerre en Irak, n'est-ce pas? Oui, nous le savons, mes chéris! Le mémo de Downing Street le prouve, sans l'ombre d'un doute. Puis vous regardez le briefing présidentiel quotidien du 6 août 2001, celui intitulé "Ben Laden déterminé à frapper les États-Unis" Ignoré!
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