Revue de l'actualité - 6 décembre 2012
6 décembre 1989: On se souvient 

 

CSILC 06/12/2012 - Aujourd'hui, il y a 23 ans de cela, 14 femmes ont été tuées à l'École Polytechnique de Montréal parce qu'elles étaient des femmes. À nos yeux, il s'agit d'un acte terroriste. C'était un acte de violence motivé par l'idéologie et perpétré contre un groupe spécifique, les femmes et les féministes, et qui a contribué au climat de peur, de violence et d'hostilité auquel beaucoup de femmes font face au quotidien. En tant que coalition ayant pour mandat la surveillance des actions gouvernementales en matière de lutte au terrorisme, nous condamnons la violence terroriste et nous appuyons les actions respectueuses des droits et libertés pour la contrer. Nous soulignons donc cette triste journée et soutenons la lutte des femmes pour l'égalité et pour une vie sans peur.
La Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faites aux femmes sera soulignée par une vigile ce soir à 18h au Monument des femmes au Parc Minto (Elgin & Gilmour) et par une cérémonie à 19h30 à la First United & All Saints Westboro Church (347 Richmond Rd)
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Surveillance de l'Internet et vie privée

Ann Cavoukian: La police doit endosser le droit à la vie privée         

 

National Post 02/12/2012 - En tant que Commissaire à l'information et à la protection de la vie privée de l'Ontario, j'ai un respect profond pour les forces de l'ordre. Je travaille fréquemment avec la police pour l'aider à remplir ses importantes fonctions avec succès sans sacrifier notre droit vital à la vie privée. C'est pourquoi je suis perplexe devant le désaccord actuel entre les forces de l'ordre et les commissaires à la vie privée du Canada à l'égard du projet de loi importun du fédéral en matière de surveillance, C-30. À maintes reprises, les commissaires à la vie privée ont identifié une approche pragmatique et réglée par des principes pour corriger les imperfections du projet de loi. Plus d'une fois, des membres des forces de l'ordre ont insisté qu'ils avaient besoin de trop vastes pouvoirs, tout en oubliant de reconnaître qu'ils peuvent avoir de nouveaux pouvoirs efficaces tout en protégeant la vie privée des Canadiens.  

          

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Charlie Angus, député: Vic Toews furte dans vos informations encore une fois  

Primauté du droit

Restreindre Obama et ses drones

Common Dreams
30/11/2012 - Le 18 octobre, le Président Obama affirmait à John Stewart, et à son auditoire, que "l'une des choses que nous devons faire est de mettre en place une architecture légale, et nous avons besoin de l'aide du Congrès pour le faire, afin de s'assurer que non seulement moi mais n'importe quel président soit restreint par rapport aux décisions que nous prenons."  Donc en l'absence d'une "architecture légale" d'imputabilité, est-ce que les présidents éliminent quiconque ils veulent cibler (y compris les autres personnes présentes dans l'entourage ou les membres de la famille), que l'individu visé soit ou non vraiment en train de préparer une attaque contre les États-Unis? Cela semble être le cas, en dépit de ce qui existe déjà légalement, soit la Constitution, la séparation des pouvoirs et le respect des principes de justice fondamentale. De quelle architecture légale additionnelle M. Obama a-t-il donc besoin? Selon M. Fein, M. Obama voudrait que «ses assassinats secrets commis sans rendre de compte par les drones prédateurs deviennent des éléments permanents du complexe de sécurité de la nation.» Si Obama se souvenait de son droit constitutionnel, de telles actions devraient être constitutionnellement approuvées par le Congrès et assujetties à une révision judiciaire.

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Règles pour les assassinats ciblés

Révélation : Les États-Unis et l'Angleterre ont lancé 1 200 attaques de drones au cours des guerres récentes

États-Unis - Kucinich demande au Congrès de voter pour le retour de la primauté du droit

L'Iran prétend avoir capturé un drone américain; la US Navy affirme qu'aucun appareil n'est manquant

Dronestagram - le site web qui expose la guerre secrète des drones américains

On doit mettre fin aux robots assassins des États-Unis

Les accidents impliquant des drones sont à la hausse dans les aéroports civils

Secret d'État

Comment les États-Unis traitent-ils leurs dénonciateurs?      

 

Al Jazeera 04/12/2012 - Le procès de Bradley Manning est de nouveau reporté. Un juge militaire américain affirme que plus de temps est nécessaire pour déterminer si le traitement du soldat américain pendant sa détention était trop sévère. Le jeudi, au cours d'une procédure préalable au procès, Manning a décrit les conditions difficiles et le traumatisme psychologique qu'il a endurés pendant sa détention militaire. Durant son séjour à la prison militaire de Quantico, en Virginie, il a dit être constamment surveillé dans sa cellule mesurant six par huit pieds, forcé de rester debout ou de s'asseoir sur le lit avec ses pieds sur le sol et sans aucun support pour le dos pendant presque toute la journée. La semaine dernière, l'administration a discrètement adopté de nouvelles protections pour les dénonciateurs. «La nouvelle loi de protection des dénonciateurs fait beaucoup de bonnes choses, mais exclut spécifiquement les dénonciateurs en matière de sécurité nationale et de renseignement... Et ils sont la catégorie de personnes qui sont poursuivies pour avoir dénoncé des actes illégaux et exposé la fraude, le gaspillage et les abus flagrants» dit Jesselyn Radack, la directrice à la sécurité nationale et aux droits humains pour le Government Accountability Project.

          

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Julian Assange : Alors que débute le procès de Bradley Manning, évaluons l'impact des informations que le jeune soldat aurait divulguées 

 

Wikileaks: Bradley Manning témoigne pour la première fois devant la justice 

 

Plan fédéral prévoit la refonte des politiques des États-Unis sur les secrets d'État  

Guerre au terrorisme

Un avocat d'Obama parle de mettre fin à la guerre 'sans fin' contre le terrorisme  

Common
Dreams 30/11/12 - Aujourd'hui, lors d'une allocution prononcée à l'Université d'Oxford, Jeh Johnson, un avocat du Pentagone et un des meilleurs conseillers juridiques du président Obama, a parlé ouvertement de ce que cela pourrait signifier pour le gouvernement américain de déclarer la fin de cette guerre 'sans fin' contre - ce que les critiques disent être une «tactique» - le «terrorisme». Bien que Johnson est un porte-parole officiel du ministère de la Défense et un promoteur agressif des politiques controversées maintenant intégrées à part entière dans la guerre américaine contre Al-Qaïda, il a aussi dit que ces politiques ne devraient pas se poursuivre indéfiniment et ne seront pas poursuivies indéfiniment.

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Une décennie de 'guerre contre le terrorisme' a entraîné plus de terrorisme  

 

Common Dreams 04/12/2012 - Après plus de onze ans de guerre américaine menée à l'étranger au nom de la "lutte contre le terrorisme", un nouveau rapport publié mardi montre que le nombre d'attaques terroristes à l'échelle mondiale a considérablement augmenté au cours de l'ère post-9/11, pas diminué. Le nouvel index de terrorisme mondial (GTI) a constaté que, bien que la guerre américaine en Irak, en Afghanistan, au Pakistan, au Yémen et ailleurs ait généré d'énormes pics dans l'activité terroriste et la mort de civils dans ces pays, l'Amérique du Nord a été la plus isolée de la croissance de la violence. La faute flagrante de l'étude, dont on doit faire note, c'est qu'elle utilise une définition très étroite du terme "terrorisme", un mot dont Glenn Greenwald dit qu'il "signifie à la fois rien et justifie tout." Dans le cadre du rapport, le terme exclut la violence des acteurs étatiques ou gouvernementaux, tels que l'armée américaine ou le régime militaire de l'OTAN.  

          

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Réflexion sur Israël et la Palestine

Le vote du Canada à l'ONU contre l'État palestinien aide les extrémistes 

 

Toronto Star Op-Ed 04/12/2012 - "Cette résolution ne fera pas avancer la cause de la paix ou ne stimulera pas une reprise des négociations. Au contraire, cette étape unilatérale durcira les positions et suscitera des attentes irréalistes et ne fait rien pour améliorer la vie du peuple palestinien." Le Ministre des affaires étrangères John Baird a livré ce message dans un discours véhément à la tribune de l'Assemblée générale des Nations Unies avant le vote historique de jeudi qui a reconnu l'Etat palestinien. Le Canada a traditionnellement joué un rôle beaucoup plus équilibré dans le conflit, se rendant compte de la nécessité de soutenir à la fois la sécurité d'Israël et les aspirations d'autodétermination des Palestiniens. Mais au cours de la dernière décennie, la politique canadienne sur le conflit au Moyen-Orient est devenue de plus en plus unilatérale dans son affinité pour Israël. A l'ONU, M. Baird a affirmé que la résolution ne sert pas les intérêts de la paix. Pourtant, plutôt que de promouvoir la paix, le vote solitaire du Canada de l'ONU ne peut qu'aider les extrémistes des deux camps, et pourrait contribuer à une violence accrue.  

          

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L'Assemblée nationale du Québec reconnaît pour la première fois le droit des Palestiniens à l'autodétermination  

 
Autres nouvelles
Biométrie      

Guantanamo     

Guerre au terrorisme

Le Sénat appuie le retrait accéléré des troupes américaines de l'Afghanistan

Panetta: La mission militaire américaine post-2014 en Afghanistan inclura le ciblage d'al-Qaida

Medvedev exige une coopération améliorée en matière d'anti-terrorisme

Qatar: Un comité de l'ONU préoccupé par la détention sans procès dans les causes anti-terroristes

Turquie: trois nouvelles

Portugal: Un comité de l'ONU inquiet devant les restrictions excessives des droits des détenus dans les cas reliés au « terrorisme »

Grande-Bretagne: La Cour Suprême confirme le jugement qui accorde le droit d'habeas corpus aux détenus de Bagram

Positionnement, peur et insécurité dans les communautés musulmanes de l'Asie du Sud dans le contexte de la guerre au terrorisme

Les ministres des affaires étrangères du Pakistan et de l'Afghanistan acceptent d'intensifier la coopération anti-terroriste
Immigration et droits des réfugiés       

Lois antiterroristes      

Répression de la dissidence  
Sécurité à la frontière     

Sécurité de l'aviation       

Sécurité nationale       

Surveillance  
Terrorisme    

Torture    

Vie privée     
Divers

 

À propos de CSILC

 

La CSILC est une coalition nationale de
quarante organisations de la société civile canadienne qui a été créée suite aux attentats terroristes de septembre 2001 aux États-Unis. Vous trouverez dans cette revue des nouvelles, des évènements, des appels à l'action, et beaucoup plus, entourant la sécurité nationale, la lutte au terrorisme, les libertés civiles et d'autres questions liées au mandat et aux préoccupations de la CSILC.


Agir  
 
Exigez que votre deputé.e s'oppose à C-30 et à la surveillance de l'internet sans mandat

 

OpenMedia.ca 07/11/2012 - La semaine dernière, l'Association canadienne des chefs de police demandait au gouvernement de ramener le projet de loi C-30 sur l'espionage de l'internet qui porterait atteinte à la vie privée.  Cette législation accorderait à la police un accès sans mandat à la vie privée de chacun d'entre nous. Demandez à votre deputé(e) de s'opposer à l'espionnage de l'internet sans mandat.  

 

Agir  
 
Harkat: 10 ans d'injustice 

Le 10 décembre 2012 marquera le 10e anniversaire de l'arrestation de Mohamed Harkat en vertu d'un certificat de sécurité. Au Canada, plusieurs personnes parlent plutôt de procès secrets lorsqu'elles se réfèrent aux certificats de sécurité, car c'est en vertu de ces certificats que des individus sont détenus pendant des années sans avoir accès à la preuve et sous la menace d'être déportés vers des pays où ils pourraient être emprisonnés, torturés et même tués puisqu'ils ont été étiquetés comme terroristes. SVP cliquez ci-dessous pour connaître les multiples façons de soutenir Mohamed Harkat dans sa lutte contre les procès secrets.