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janvier 2013 - Dans ce numéro:
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 REHAUSSER LA BARRE DE LA PHILANTHROPIE EN AFRIQUE
Un intérêt croissant manifesté lors de la Deuxième Conférence africaine annuelle des donateurs
ne conférence de trois jours sur « What's New, What's Now, What's Next » (les réalités et perspectives de la philanthropie africaine), parrainée par le Réseau africain des donateurs (AGN), a offert aux participants une excellente opportunité d'intervenir dans des discussions passionnantes sur l'évolution de la situation de la philanthropie à travers le continent. Grâce à l'excellente Deprose Muchena, modérateur de la conférence, les différentes sessions se sont succédé harmonieusement, permettant aux participants d'écouter d'éminents orateurs, choisis parmi 400 invités, proposer des idées perspicaces sur la philanthropie en Afrique. Les participants ont également pu apprécier une variété de plats savoureux proposés au menu, tout en profitant des vastes espaces de la Turbine Hall ultra-moderne de Johannesburg, en Afrique du Sud. La Deuxième Conférence africaine annuelle de l'AGN a débuté par un mot de bienvenue prononcée par Janet Mawiyoo, présidente du Réseau africain des donateurs et Directrice exécutive de la Kenya Community Development Foundation (Fondation pour le développement communautaire au Kenya). Deux invitées-surprise ont tenu à prendre part à la Conférence. Il s'agit de Bongi Ngema, actuelle Première Dame d'Afrique du Sud et SE Graca Machel, militante politique et ancienne Première Dame d'Afrique du Sud et du Mozambique. Le Dr Machel a fait un certain nombre de déclarations suscitant la réflexion sur la nature de la philanthropie en Afrique. Selon elle, « En Afrique la philanthropie commence par une idée et se termine par une recherche de fonds, tandis que dans les autres continents c'est l'inverse. » Elle a exhorté les philanthropes à « construire une chaîne de solidarité avec ceux bénéficiant de leurs services » et leur a rappelé l'exemple d'églises qui, même s'il leur arrive d'être dépourvues de ressources financières pendant de longues périodes, doivent leur durabilité à des actes de solidarité. Après l'allocution du Dr Machel, la session plénière du matin pouvait donc commencer. Pendant trois jours les discussions en plénières ont porté sur des questions inspirées par le titre de la conférence. Les thèmes abordés au cours des sessions parallèles de l'après-midi allaient de la philanthropie des célébrités en Afrique au rôle de la philanthropie dans le transfert du pouvoir des pays du Nord aux pays du Sud. Parmi les invités de marque figuraient Joaquim Chissano (ancien Président du Mozambique), Mamphela Ramphele (universitaire et ancienne militante anti-apartheid), et Jay Naidoo (militant et président de l'Alliance mondiale pour une meilleure nutrition (GAIN)). Lors du dernier jour de la conférence, la Zimbabwe Alliance, un projet financé par plusieurs bailleurs de fonds, dont TrustAfrica, a fait un exposé sur ses activités ainsi que sur les défis auxquels elle est confrontée et les opportunités dont elle dispose. Les participants ont été invités à assister à deux soirées consécutives de remise de récompenses. Au cours de la première cérémonie (Inyathelo Philanthropy Awards), plusieurs Sud-Africains ont été honorés pour leur altruisme avant l'annonce de la lauréate du Prix AGN pour la philanthropie. Pour 2012, le choix du jury s'est porté sur Mme Marwa El Daly, fondatrice et présidente de la Maadi Community Fondation, en Egypte. Au cours de la deuxième soirée, les participants ont été invités au dîner de gala des Drivers of Change Awards organisé par la Southern African Trust et les journaux britanniques Mail & Guardian. AGN est un groupe panafricain composé d'organismes de financement œuvrant pour renforcer la philanthropie africaine à travers le continent. TrustAfrica assure actuellement le secrétariat de l'AGN. Pour de plus amples informations sur la conférence, suivez-nous sur Twitter à #AGN ou #AfricanGrantmakers ou visitez notre galerie-photos sur Picasa.
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OEUVRER POUR UNE SOCIÉTÉ PLUS JUSTE
Regard critique sur la philanthropie en faveur de la justice sociale en Afrique et dans la région arabophone de l'Afrique
Juste avant la conférence du réseau AGN, TrustAfrica, Philanthropy for Social Justice and Peace Working Group (Groupe Philanthropie pour la Justice sociale et la Paix) et AGN, en collaboration avec le Forum des fondations arabes et le Fonds mondial pour les fondations communautaires, a réuni un groupe restreint de personnes venues des quatre coins du continent pour entamer une discussion collective sur les moyens de faire avancer le débat sur l'impact de la philanthropie au service de la justice sociale en Afrique et dans la région arabe de l'Afrique, la renforcer, élaborer un compendium de connaissances, et définir des bonnes pratiques en la matière. Même si ses définitions et interprétations peuvent être différentes, le terme «philanthropie en faveur de la justice sociale» fait référence à une forme de philanthropie tenant compte des facteurs sous-tendant les inégalités sociales, économiques et politiques.
Puisque la première rencontre africaine sur la philanthropie portait spécifiquement sur la question de la justice sociale, il n'est pas surprenant que des discussions difficiles et complexes aient eu lieu au cours de cette journée et demie. Les participants ont abordé des questions allant de la définition et de la compréhension de la philanthropie en faveur de la justice sociale en termes de construction de mouvements, à la nature des risques pris; de l'analyse des questions de gouvernance des ressources et de la définition du sens d'un environnement favorable pour la philanthropie, à la nécessite d'opérer des choix difficiles sur le type de fonds qui devraient ou ne devraient pas être acceptés; du partage d'expériences sur l'action civique dans des environnements favorables ou oppressifs, à la façon de gérer les relations de pouvoir avec divers interlocuteurs; et enfin au fossé entre les décideurs, les donateurs et les milieux universitaires. Ces questions, et d'autres encore, ont suscité une réflexion critique sur le rôle que joue et devrait jouer la philanthropie dans le développement d'une société plus juste.
A l'issue de la rencontre, les participants se sont sentis fort revigorés et détermines à poursuivre leur autocritique. Même si cette rencontre est née d'une petite conversation sur un sujet spécifique, elle est considérée comme la première d'une série de discussions que l'on cherchera à élargir et à approfondir ultérieurement.
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DEMMARAGE DU PROGRAMME HIGHER EDUCATION DIALOGUE SERIES (SERIE DE DISCUSSIONS SUR L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR)
Rencontres dans plusieurs pays-cibles: Participation de différents réseaux et insuffisances constatées
Le programme Higher Education Dialogue Series (Séries de discussions sur l'enseignement supérieur) fait son bonhomme de chemin sur le continent! Au cours des derniers mois de l'année 2012, le Programme a rencontré des acteurs locaux et nationaux en Ouganda, en Tanzanie et au Nigeria. Le dialogue avec ces acteurs entrent dans le cadre de la stratégie de base du programme visant à promouvoir le changement dans le secteur de l'enseignement supérieur, et s'avère nécessaire pour garantir les conditions d'une démocratie et d'un développement équitables en Afrique.
Dans chacun des quatre pays-cibles (dont le Ghana), TrustAfrica a travaillé en parfaite intelligence avec des responsables gouvernementaux, des recteurs d'universités, d'éminents universitaires et acteurs du développement pour renforcer les réseaux et élaborer des politiques pertinentes et efficaces favorables à une croissance positive dans le secteur éducatif. En collaboration avec ses partenaires locaux, notamment le Committee of Vice Chancellors (Comite des recteurs d'universités) du Nigeria, du Uganda Vice Chancellors Forum (forum des recteurs d'universités d'Ouganda) et le Committee of Vice Chancellors and Principals of Tanzania (Comité des recteurs d'universités et directeurs d'établissements scolaires tanzaniens), TrustAfrica a tenu des discussions sur les politiques éducatives nationales et a présenté, au cours de ces discussions, les conclusions de ses études de cadrage avant de les communiquer à des publics essentiels.
Ces rencontres ont été l'occasion pour les acteurs locaux d'ajouter à leurs programmes une discussion sur un large éventail de questions cruciales de politique éducative. Souvent, les rencontres ont vu la participation, en plus de représentants des milieux universitaires, de responsables des ministères de l'Education (dont des ministres), de hauts fonctionnaires d'autres ministères, de parlementaires et de représentants du secteur privé,.
Les discussions ont également permis de soulever certaines questions essentielles. Au Nigeria par exemple, les discussions ont suscité une certaine controverse lorsqu'il a été révélé que les étudiants nigérians dépensent près de 500 millions de dollars par an pour étudier à l'étranger, plutôt que de rester dans leur pays d'origine. Le ministre tanzanien de l'Education et de la formation professionnelle a déclaré que l'enseignement supérieur devrait être le moteur devant conduire son pays vers ses objectifs, tels que définis dans sa Vision 2025.
Pour relever les défis uniques auxquels le secteur l'enseignement supérieur est actuellement confronté en Afrique, le programme Higher Education Dialogue Series utilise une variété de stratégies. Il espère maintenir les discussions déjà entamées sur les politiques éducatives car elles sont un moyen d'améliorer la situation dans des domaines tels que la gouvernance, le financement, la collaboration, l'éthique et les normes éducatives, la recherche, la planification, la formation postuniversitaire, entre autres. Les réseaux déjà créés sont encouragés à continuer à œuvrer pour susciter des réformes du secteur de l'enseignement supérieur dans leurs pays respectifs et à travers le continent.
Pour plus d'informations sur ces discussions, notamment les documents de travail, podcasts et vidéos y afférents, visiter notre site Internet à l'adresse suivante: http://bit.ly/Uw46wJ et cliquer sur le lien réunions et dialogues à gauche.
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LA VISION POUR LE LIBERIA EST EN TRAIN DE DEVENIR REALITE
Des activités sont en cours pour façonner l'avenir du pays
Le Gouvernement libérien est en train de prendre des mesures visant à stimuler le développement du pays. Récemment, un groupe de parties prenantes engagées, s'est réuni pour des discussions sur le President's Vision 2030 Liberia Rising Project (vision du Président libérien pour l'horizon 2030). Il s'agit d'un processus par lequel les membres des communautés locales libériennes se sont vus donner l'opportunité de contribuer à façonner l'avenir du pays à travers une série de rencontres organisées à travers le pays, en présence de la Presidente de République, SE Mme Ellen Johnson Sirleaf. Ezekiel Pajibo, Directeur de projet Initiative pour la société civile au Liberia a été invité à participer au processus. Au cours du mois dernier, les discussions ont abouti avec la publication, par la Présidence de la République, d'une version préliminaire de la vision nationale préparée lors de la Conférence sur la Vision nationale qui s'est déroulée à Gbarnga, dans le comté de Bong. Cette publication marque officiellement la fin de la phase de conception de la Vision 2030 et le début de la phase d'opérationnalisation et de mise en œuvre de ses recommandations.
Pour encourager la participation et l'engagement citoyens dans l'exercice, l'Initiative pour la société civile au Liberia a récemment accordé une subvention de 62.150 $ à l'organisation LMDI (Médias libériens pour les initiatives démocratiques). Cette subvention est destinée à permettre à l'organisation de s'engager dans une série annuelle de discussions sur l'exercice de la Vision 2030 en utilisant l'approche communautaire et des plates-formes médiatiques, afin d'assurer la participation la plus large possible et la sensibilisation des populations locales. L'objectif visé est de faire diffuser les discussions à travers le pays. Des copies de la version préliminaire de la Vision sont disponibles sur notre Site Internet. Une fois sur le site, faire défiler le menu jusqu'au bas de la page et cliquer sur le lien. Pour de plus amples informations sur LMDI, attributaire de la subvention de l'Initiative, cliquer ici.
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 TRUSTAFRICA FAIT PEAU NEUVE
Une documentation nouvelle et améliorée pour fournir des informations facilement accessibles et compréhensibles TrustAfrica est en train de procéder à une profonde mutation de sa documentation sur les subventions et activités de communication, en vue d'en améliorer la qualité. Pour rendre cette documentation plus facile à utiliser et à comprendre, mais également garantir une plus grande imputabilité, nous avons remodelé plusieurs composantes clés de nos modèles de documents d'octroi de subvention, notre site Internet et le format de notre rapport annuel. Notre service chargé de l'octroi des subventions a travaillé pendant plusieurs mois pour améliorer les documents nécessaires pour présenter une demande de subvention auprès de TrustAfrica. Après avoir consulté plusieurs parties prenantes et pris en compte leurs commentaires, les modèles nouvellement conçus, disponibles en version bilingue (anglais et français), permettront à TrustAfrica de mieux évaluer l'impact que les bénéficiaires de ses subvention ont dans leurs domaines d'intervention. Ces fiches d'information, formulaires de demande subventions et documents budgétaires sont conçus pour permettre aux attributaires de subventions de fournir toute information pertinente en vue de mieux faire une évaluation de leur viabilité potentielle en tant que bénéficiaires de subventions de TrustAfrica. Ces documents permettent également de s''assurer que TrustAfrica, en tant qu'organisme de financement, est mesure de répondre à ses propres objectifs de transparence et d'imputabilité. Les nouveaux modèles sont déjà en train d'être utilisés et nous recevons, des organisations bénéficiaires de nos subventions, des commentaires très utiles. Par ailleurs, notre site Internet est en train d'être modernisé pour mieux refléter les grands progrès accomplis par notre organisation au cours de ces dernières années. Le nouveau site comprendra des outils de recherche sur notre base de données de subventions et de publications, une interface facile à naviguer et beaucoup d'autres outils permettant de mieux comprendre l'importance du travail accompli par les attributaires de nos subventions. Nous saisissons cette opportunité pour démarrer la publication en ligne de notre rapport annuel. Ceci permettra une lecture plus interactive donnant un aperçu rapide des succès que nous avons enregistrés et des défis que nous avons rencontrés au cours de la dernière année financière. Nous trouvons ces nombreux changements très passionnants et espérons qu'il en est de même pour vous!
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NOTRE EQUIPE EST EN TRAIN DE S'ELARGIR
Bref portrait des tout nouveaux membres de notre personnel
Lyne Me ndy, Gestionnaire des opérations
Après avoir travaillé comme consultante pour TrustAfrica pendant trois mois, Mme Mendy est, depuis juin 2012, membre permanente de notre équipe. Avant de rejoindre TrustAfrica, Lyn elle a travaillé au ministère chargé des Relations avec les Institutions et au ministère de l'Action sociale et de la Solidarité nationale au Sénégal. Lyn a également travaillé dans le secteur de la santé comme Spécialiste des finances à Theracom, une société CVS Caremark et comme comptable à la Suburban Hospital aux Etats-Unis. Traductrice assermentée, Lyn est également titulaire d'un diplôme en administration des affaires. Elle parle couramment l'anglais et le français.
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 Jeanne Elone,, Chargee de programme, Justice pénale internationale Mme Elone arrive à TrustAfrica comme Chargée de programme pour le Projet Justice pénale internationale dont l'objectif est de lutter contre l'impunité et de renforcer les capacités des Etats africains à lutter contre les atrocités. Auparavant, Mme Elone avait coordonné des activités de recherche sur la société civile en Afrique du Nord, notamment sur le rôle des organisations de la société civile dans les transformations politiques qui ont secoué la région en 2011, et proposé une analyse de l'environnement juridique et réglementaire dans lequel ces groupes opèrent. Elle a également travaillé avec le Fonds de recherche CIEA et s'est occupé de la gestion des subventions octroyés dans le cadre des trois principaux programmes de TrustAfrica. Mme Elone a vécu au Cameroun, au Burkina Faso, en France et aux Etats-Unis, où elle a travaillé dans plusieurs domaines comme le commerce équitable, les subventions agricoles, les droits de l'homme et le financement du développement. Elle a étudié à l'Université de Columbia à New York et à l'Institut national de sciences politiques à Paris et prépare actuellement un doctorat à l'Ecole des hautes études internationales (Université John Hopkins) à Washington, DC. Mme Elone est bilingue (français et anglais).
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 Angela Naggaga, Directrice de Projet, Justice pénale internationale Angela Naggaga a rejoint l'équipe de TrustAfrica en décembre 2012 après avoir travaillé pendant plus de six ans comme Directrice adjointe de l'Institut pour les Droits de l'Homme et le Développement en Afrique (IHRDA), une ONG panafricaine basée en Gambie dont le travail consiste à promouvoir les droits de l'homme en Afrique en s'appuyant sur les traités et mécanismes de l'Union africaine relatifs aux droits humains. Avant de rejoindre l'IHRDA, Angela était chargée de cours à la Faculté de droit de l'Université de Makerere en Ouganda (quatre ans), et également Conseillère juridique principale pour le Refugee Law Project mis en place par la Faculté pour apporter une assistance juridique aux réfugiés et aux demandeurs d'asile (cinq ans). Mme Naggaga est titulaire d'une licence en droit de l'Université de Makerere, et d'un Master en droit délivré par l'Université de Cambridge, au Royaume-Uni. Elle parle couramment l'anglais et est en train de travailler pour améliorer son niveau en français.
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PROMOUVOIR ENSEMBLE. LE CONCEPTE "AFRICAN AGENCY."
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TrustAfrica est résolument engagée à assurer les conditions d'une gouvernance démocratique et le développement équitable en Afrique. Il est impossible de réaliser ces objectifs sans des personnes comme vous. Nous espérons que vous visiterez souvent notre site Internet et notre blog et que vous nous suivrez sur Facebook et Twitter. Nous espérons également que vous lirez les informations relatives à nos ateliers et à nos subventions et que vous se souscrirez à notre campagne d'octroi de 100 $ par année.
Cordialement
Akwasi Aidoo
Directeur exécutif, TrustAfrica
E-mail: info@trustafrica.org
Téléphone: +221.33.869.46.86
Fax: +221.33.824.15.67
Site Internet: http://www.trustafrica.org
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