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Juil 2016
Focus sur FAIR
Bulletin mensuel de FAIR Canada
Les droits des actionnaires sur le devant de la scène cet automne 
 
Les droits des actionnaires seront examinés à la loupe le 28 octobre à l'occasion d'une conférence durant laquelle des experts débattront de la nature des droits des actionnaires et de leur pertinence sur les marchés boursiers actuels. FAIR Canada est fière d'organiser cette conférence avec The Program on Ethics in Law and Business de la faculté de droit de l'Université de Toronto et la Coalition canadienne pour une bonne gouvernance. Nous vous communiquerons de plus amples renseignements à ce sujet prochainement, notamment en ce qui concerne la formidable sélection d'intervenants.

Nous vous souhaitons un bon mois.

L'équipe de FAIR Canada
Coût des données et accès aux données

FAIR Canada aimerait que les ACVM prennent des mesures plus précises afin de régler la question des droits relatifs aux données du marché facturés aux investisseurs particuliers, de même que la question de l'accès aux données. Nous appelons les ACVM à mener des recherches pour établir la portée des renseignements relatifs au marché auxquels les investisseurs canadiens ont accès, afin de déterminer s'il existe des écarts considérables et si ceux-ci, le cas échéant, influent sur les décisions de négociation et les résultats des placements.

Par ailleurs, FAIR Canada se demande si les investisseurs canadiens ou leurs conseillers financiers ont accès à un niveau suffisant de données du marché en temps réel (notamment les données sur les négociations précédentes et les cours acheteurs-vendeurs) pour prendre des décisions de négociation éclairées. Les ACVM devraient non seulement évaluer les niveaux actuels d'accès aux données du marché et le coût afférent, mais également les besoins éventuels des investisseurs et des intermédiaires, en fonction de l'évolution du contexte concurrentiel canadien et compte tenu des nombreuses structures de marché existant au Canada.

En attendant les conclusions de cet examen, les ACVM devraient exiger que les courtiers en placement divulguent les sources des différents types de données de marché disponibles dans les maisons de courtage à escompte ou sociétés d'exécution d'ordres sans conseils ou par l'intermédiaire de leurs conseillers financiers, et que les conséquences des limites soient expliquées à leurs clients. Cette divulgation devrait clairement indiquer en termes simples la nature des écarts entre l'accès complet aux données du marché consolidées pour l'ensemble des marchés et le niveau d'accès aux données offert par le courtier.

Modèle de tarification teneur-preneur

FAIR Canada reste préoccupée à l'égard du modèle de tarification teneur-preneur et recommande que les ACVM réalisent une étude pilote sur l'interdiction des marchés de consentir des rabais, et qu'elles le fassent en parallèle avec une étude du genre aux États-Unis (si elle a lieu). L'on mesurera ainsi simultanément les effets dans les deux pays. Les deux études devraient être réalisées en parallèle et devraient porter sur les mêmes actions intercotées des deux côtés de la frontière. Cliquez ici pour accéder à la présentation complète.
FAIR Canada appuie globalement le rapport préliminaire du Comité d'experts sur la réglementation de la planification financière
FAIR Canada appuie globalement les huit recommandations stratégiques générales présentées dans le rapport préliminaire du Comité d'experts, mais invite le Comité à se montrer plus précis. En effet, certaines recommandations sont formulées de manière trop ouverte et prêtent donc trop à l'interprétation et aux erreurs d'interprétation. En outre, compte tenu de leur importance, les recommandations risquent de ne pas être mises en œuvre si le Comité d'experts ne fournit pas plus de détails concernant leur application. La contribution de FAIR Canada aborde les points clés suivants :
  • L'obligation légale de l'intérêt supérieur (OLIS), que tous les planificateurs et conseillers financiers doivent respecter, doit être une obligation pertinente exigeant que l'on agisse en premier lieu dans l'intérêt du client, que cet intérêt soit considéré comme primordial, et que les conflits soient normalement réglés par l'évitement. Lorsque, dans des circonstances exceptionnelles, le conflit ne peut être évité, il devrait être traité au moyen de techniques de gestion, tant que ces mécanismes protègent les intérêts du client.
  • Les fournisseurs de services financiers qui ne respectent pas l'OLIS ne peuvent donner des conseils impartiaux et, par conséquent, ne devraient pas être en mesure de se présenter comme des planificateurs ou des conseillers financiers. Le seul titre possible pour ces personnes devrait être « vendeur de produits financiers ».
  • Les planificateurs financiers et les fournisseurs de services financiers doivent posséder l'expertise et connaître les processus nécessaires à un exercice efficace de leurs fonctions, notamment des structures de rémunération qui englobent la prestation de services de planification financière objectifs.
  • Le Comité d'experts doit préciser les compétences et les qualifications qu'exige la planification financière et indiquer si les programmes d'accréditation existants répondent ou non à ces critères.
  • Les activités de planification financière des personnes inscrites devraient être supervisées par les organismes de réglementation existants, mais nous recommandons que les fournisseurs ne faisant actuellement l'objet d'aucune réglementation soient régis par la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario (CVMO), et non par une éventuelle autorité de réglementation des services financiers comme cela a été proposé, car cette dernière n'existe pas encore tandis que la CVMO pourrait simplement élargir son domaine d'expertise.
  • La réglementation doit être coordonnée afin que chaque organisme de réglementation fixe des normes cohérentes et adéquates. Pour qu'elle soit véritablement mise en pratique, elle doit aussi être interprétée et appliquée de façon uniforme, ce que permettra un mécanisme de coordination.
  • Un service de médiation indépendant détenant un pouvoir décisionnel exécutoire est un élément essentiel de tout bon système de réglementation et devrait à ce titre faire l'objet d'une recommandation dans le rapport final du Comité d'experts.
Pour lire les commentaires formulés par FAIR Canada au sujet de chaque recommandation, veuillez consulter la lettre complète.
La BCSC publie sa fiche de rendement annuelle sur la conformité
La British Columbia Securities Commission (BCSC) a récemment publié sa fiche de rendement annuelle sur la conformité 2016  (la fiche de rendement), laquelle résume les forces et les faiblesses des gestionnaires de portefeuilles, des gestionnaires de fonds d'investissement et des courtiers du marché dispensé sur le plan de la conformité. La BCSC réglemente directement 114 firmes (87 conseillers et gestionnaires de fonds d'investissement et 27 sociétés de courtage).

La Colombie-Britannique compte aussi plusieurs participants au marché (émetteurs et intermédiaires) qui ne sont pas inscrits (en vertu des dispenses de prospectus dont l'Exemption du Nord-Ouest) et qui font l'objet d'un examen. Elle ne précise pas comment ces examens sont menés ni quelles sont les conclusions.

Trente-cinq examens de conformité ont été réalisés. La fiche de rendement souligne quelques-unes des pratiques positives en matière de conformité observées dans les sociétés inscrites, dont la mise en œuvre de politiques liées aux programmes « connaître son client » et les évaluations proactives des exigences du Modèle de relation client-conseiller - phase 2 (MRCC2). La BCSC a aussi examiné les problèmes de conformité : sur les 49 catégories de problèmes étudiées, 58 % des cas (87 des 150 catégories étudiées) étaient liés (i) aux politiques et aux procédures (19 %), (ii) aux exigences en matière de divulgation (13 %), (iii) à 'administration de l'inscription (12 %), (iv) aux fonctions du responsable de la conformité (7 %), ainsi qu'à (v) la connaissance du client et à la pertinence (7 %). La fiche de rendement fournit un exemple des cas de non-conformité constatés, mais ne donne pas la liste de tous les types de défauts. Ainsi, les problèmes de conformité liés aux fonctions du responsable de la conformité sont décrites comme suit : (i) les responsables de la conformité n'ont pas respecté leurs propres politiques et procédures, et (ii) les responsables de la conformité n'ont pas pu démontrer qu'ils avaient réalisé les examens de conformité exigés au titre de leur manuel des politiques et procédures (absence de preuve documentaire), ou ils ont délégué leurs fonctions en matière de conformité à d'autres personnes sans aucune supervision.

Lire l'article complet ici.
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